mardi 26 avril 2011

Mohamed Meguedem : le petit caïd du Val d'Hydra et de la république

  
S’étant approprié illégalement une maison et un terrain conséquent dans le Val d’Hydra, il défie lois et autorités. L’autoroute et un changeur qui devaient désengorger cet endroit stratégique de la capitale ont été bloqués depuis plus d’un quart de siècle. L’intrigant du sérail ayant établi un mur d’enceinte autour de sa propriété qui déborde sur la voie publique, aucun wali, aucun ministre n’a pu faire démarre

Les lecteurs algériens ont remarqué depuis des mois les dérives, provocations et autres vulgarités de 3 journaux : Echourouk, Ennahar et Djazair News. Ces titres sont pilotés par Said Bouteflika. Il a cependant un exécutant bien connu des milieux de la presse : Mohamed Meguedem.

Qui est, donc, ce personnage ?

Ancien receveur de la SNTV (ancienne compagnie de transport de voyageurs), issu d’une famille de la région de Bordj bou Arreridj longtemps impliquée avec la France coloniale, il connaitra une ascension fulgurante à l’époque de Chadli avec l’appui de la SM puis du DRS.

Personnage sulfureux, il relève à la fois de l’escroc, du maitre chanteur et du manipulateur. La puissance apparente de l’individu est, à première vue, sidérante. S’étant approprié illégalement une maison et un terrain conséquent dans le Val d’Hydra, il défie lois et autorités. L’autoroute et un changeur qui devaient désengorger cet endroit stratégique de la capitale ont été bloqués depuis plus d’un quart de siècle. L’intrigant du sérail ayant établi un mur d’enceinte autour de sa propriété qui déborde sur la voie publique, aucun wali, aucun ministre n’a pu faire démarrer le projet.

C’est lui qui protège le journal Echourouk, redevable de 500 Milliards de centimes devant le fisc ; c’est lui qui protège Anis Rahmani, un instant marginalisé par le DRS et qui l’a sous-traité à Said Bouteflika; c’est aussi lui qui soutient Hmida Layachi en lui assurant protection, drainage de publicité etc.

Détenteur de nombreux biens en France, Mohamed Mguedem y organise souvent des orgies avec le personnel féminin d’Air Algérie. Le PDG de cette compagnie, plombé par de nombreux dossiers, est otage de Mguedem qui décide quels sont les titres qui doivent être mis à la disposition des voyageurs d’Air Algérie. Ces derniers ont d’ailleurs noté et se sont souvent plaints de ce que seules les feuilles de chou du DRS sont disponibles dans les avions.

Sa femme et ses enfants de nationalité françaises mènent une vie de nababs à Paris. Deux de ses enfants travaillent au consulat algérien en France. L’un d’eux a étudié à Londres où il a été pris en charge par Moumen Khalifa. Toujours sur la brèche dans les affaires, il a hérité de toutes les voitures appartenant à la filiale « Khalifa location de voiture » avant de brader tout le parc à des prix dérisoires en profitant de l’absence de Moumen détenu à Londres. Il a cependant gardé des véhicules pour lui et ses enfants modèle Mercedes classe A.

Il a été impliqué avec Troudi, l’auteur de la fameuse affaire de détournement 90/2000, en se faisant passer pour un intermédiaire auprès des autorités judiciaires et sécuritaires françaises contre la somme de 2millions de francs encaissés à l’hôtel Plazza Athéna du 8eme arrondissement de Paris. Cet argent avait servi entre autre à l’achat d’une golf série 4 et au payement des ses soins médicaux auprès des grandes cliniques parisiennes.

Autre imposture, l’individu n’a pas hésité à se présenter également comme conseiller de la présidence pour faciliter le passage de cartes de payements frauduleuses chez les grands magasins de la rue Marbeuf tel que SMALTO et FRANCK NAMANI comme en témoigne l’enregistrement de ces deux magasins qui a longtemps circulé sur le Net.

Assez curieusement, les observateurs nationaux ou étrangers qui ont jeté leurs projecteurs sur les personnages plus ou moins douteux de l’Etat algérien ont jusqu’à présent, par peur, par complaisance ou par ignorance ignoré ou détourné le regard de ce personnage. Pourtant, connaitre les origines historiques et sociales, les avoirs, le parcours politique et les pratiques de Mguedem, contribuerait à éclairer le fonctionnement du système algérien.


En septembre 2009, El Mouhtarem  écrit : 
Nous apprenons d'une source sûre que le dossier réalisé un hebdomadaire algérien sur l'autoroute est-ouest et “l'implication” du ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, dans des affaires de corruption, a été écrit sous la dictée de Mohamed Meguedem, ancien responsable du service de l'information sous le président Chadli Bendjedid. Notre source ajoute que Meguedem voulait introduire une entreprise des travaux publics dans le projet de l'autoroute est-ouest, mais le ministre  Ghoul a refusé. Cela ne veut pas dire que le ministre est lavé de tout soupçon

En fevrier 2010, Kadour écrit :

Le Nouvel Hebdo, devenu ensuite l’Hebdo Libéré, avait trois actionnaires: feu Abderahmane Mahmoudi, Kamel Belkacem, et, Mohamed Meguedem (ex-chef département information à la présidence de la République sous le président Chadli). Ce canard avait pour mission de casser le travail du gouvernement de Mouloud Hamrouche, par tous les moyens, y compris bien sûr le mensonge et la manipulation. N’oublions pas aussi, que ce canard a fait la promotion de l’éradication de 3 millions d’Algériens, et à participé à jeter de l’huile sur le feu constamment. “Il ne reste dans l’oued, que ses pierres”.

2 commentaires:

  1. En tous cas cette guerre est juste le reflet des deux cotés d'une même pièce !

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  2. Comment un tel individu puisse existe en algerie sans que les algeriens ne connaissent ? Et voila maintenantil va rendre des comptes au trou qui l'acceuil

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