jeudi 28 avril 2011

Pourquoi l'Algérie redoute l'ouverture du champ audiovisuel

Pourquoi l'Algérie redoute l'ouverture du champ audiovisuel
Enquête sur les télés maghrébines (2e partie)


Pour mieux comprendre la problématique de l'ouverture du champ audiovisuel au privé, il faut regarder le documentaire “La révolution ne sera pas télévisée” réalisé par deux réalisateurs irlandais, Kim Bartley et Donnacha O'Brian.
Ces deux téléastes étaient en train de préparer un documentaire sur Chavez, avant le coup d'Etat, et étaient présents au palais lorsque le coup d'Etat fut déclenché en avril 2002. Le film raconte une belle histoire avec des images “vraies” sur un “coup d'Etat” vu de l'intérieur.
Il montre surtout comment quatre télévisions privées, dirigées par des groupes de presse, sous influence des intérêts américains, se sont mobilisées pour faire tomber Chavez et sa télévision étatique. Et cela en déclenchant une vaste campagne médiatique et une manifestation populaire suite à la diffusion d'une image d'un manifestant pro-Chavez tirant sur un groupe d'opposants, tuant 10 personnes.
Le clou du spectacle sera l'image du président vénézuélien qui s'apprêtait à faire un discours important à la nation sur la télévision étatique et qui est interrompu par la coupure du faisceau de communication dès les premières phrases du discours. Grâce à cette image, on comprend mieux, aujourd'hui, pourquoi le premier lieu sécurisé dans un Etat n'est pas la Présidence, mais la télévision.
Le film est interdit sur les télévisions privées du monde, il n'a été diffusé que sur des chaînes publiques telles que la BBC, RTE en Irlande, ou encore Arte, producteur du documentaire.
Ce documentaire démontre par l'image la puissance d'une télévision privée dans un Etat menacé de l'extérieur et dont la souveraineté est très cruciale.
Même dans les plus grandes démocraties du monde, la privatisation de la télévision s'est faite après une mûre et longue réflexion. C'est le cas notamment de la France qui n'a connu la privatisation qu'après la venue de Mitterrand au pouvoir en 1981 et ce, grâce à André Rousselet son ami et conseiller personnel en audiovisuel. Ce dernier a fondé Canal plus en 1984 et contribué, avec Hervé Bourges, à la privatisation de TF1 en 1987. Aujourd'hui, malgré la mondialisation, la France subit encore et toujours des mutations dans son champ audiovisuel surtout avec l'approche de la présidentielle 2007 et la montée en puissance de Sarkozy.
L'Algérie et ses tentatives d'ouverture audiovisuelle
Après l'arrivée de la démocratie en 1989, l'Algérie a, comme tous les pays émergents, fait des tentatives d'ouverture audiovisuelle.
Si le pays a connu au début des années 90 une révolution démocratique et un pluralisme politique dans le monde des médias, l'audiovisuel en général et la télévision en particulier n'ont pas connu de grandes mutations ou du moins pas comme on le présageait. Et pourtant, l'Algérie a opéré plusieurs tentatives qui ont, à chaque fois, failli coûter cher aux différents gouvernements qui se sont succédé. À chaque fois qu'un Chef de gouvernement est nommé par le président, il désigne le directeur de la télévision. Une méthode qui a changé depuis 2000.
C'est sous le mandat du gouvernement Hamrouche (1989-91), que l'Algérie connaîtra une certaine ouverture médiatique. Il avait installé à l'époque Abdou B., un journaliste venu du monde du cinéma. En pleine montée du FIS, il avait autorisé l'introduction d'émissions politiques telles que Face à la presse. Car pour les spécialistes audiovisuels avertis, une ouverture est d'abord et avant tout politique avant d'être artistique. L'Algérie fut d'ailleurs la première télévision arabe à avoir présenté une émission pluraliste et politique avec des débats télévisés contradictoires entre islamistes et démocrates (avant même MBC et Al-Jazeera et son émission phare Bila Houdoud). Alors que les télés satellitaires n'existaient pas encore, ce débat politique avait inquiété ses voisins marocains et tunisiens qui captaient la télévision algérienne par le réseau hertzien.
L'exil des anciens de l'ENTV
La rencontre historique entre Saïd Sadi et Abassi Madani a d'ailleurs battu tous les records d'audience en Algérie, encore plus que le match Algérie-RFA en 1982. L'expérience sera malheureusement de courte durée. Son initiateur, Abdou B., garde à ce jour l'étiquette de cette éphémère ouverture audiovisuelle. En 1991, les évènements liés à la grève générale lancée par le FIS, vont précipiter les choses et conduire le pouvoir à fermer définitivement le champ audiovisuel, accusé d'être le premier responsable des troubles politiques et de déstabilisation de l'Etat. Imaginons un instant qu'à l'heure du live et du direct, si les Algériens regardaient en direct le discours de Boudiaf un certain 29 juin 1992. L'assassinat du journaliste Tahar Djaout, puis du présentateur vedette Smaïl Yefsah, va obliger la majorité des journalistes vedettes de la télévision algérienne à s'exiler à Paris d'abord, puis à Londres où ils rejoindront les grandes chaînes satellitaires arabes, comme MBC, ANN, Dubaï TV, ou plus récemment Al-Jazeera, Al Aarabiya et El Hurra. C'est ainsi que le téléspectateur algérien découvrira avec désespoir son enfant du bled, le présentateur vedette Kamel Alouani (celui dont le courage et l'audace ont poussé à poursuivre imperturbable son JT alors qu'une secousse sismique secouait violemment Alger), présenter aujourd'hui le JT de la chaîne d'information continue ANN.
Kamel Alouani, dont la voix continue aujourd'hui encore à garnir les ondes de la radio franco-marocaine MEDI1. Ainsi, plusieurs journalistes algériens de talent vont faire partager leur expérience de journaliste de terrain avec les télés arabes du Golfe, c'est le cas notamment de Madani Ameur, Mourad Chebine (deuxième journaliste visé par les terroristes après Yefsah) Sabria Dhelis, Ahmed Megaâche ou encore Lakhdar Beriche, Yazid Mouaki et Leïla Smati qui a fait partie du premier effectif de la chaîne Al-Jazeera à son lancement.
Même si le champ audiovisuel était fermé, des fenêtres seront ouvertes à l'opposition politique durant toutes échéances électorales qui se sont succédé. C'est le gag de la pluralité politique promis par le gouvernement algérien. Une petite fenêtre qui profitera aux différents hommes politiques de l'opposition qui se forgera un nom au sein du peuple tel qu'Ahmed Djeddai du FFS, Louisa Hanoune du PT et Ahmed Djaballah du mouvement El-Islah, lors de leur passage télé à l'émission Ousboue El Djazaïr avec Ghania Oukazi. Mais ce qui étonne nos voisins marocains et tunisiens et même égyptiens, ce sont les débats contradictoires et démocratiques qui étaient diffusés en direct sur l'ENTV lors des séances plénières à l'APN. Ce qui a poussé un journaliste du quotidien égyptien Al Ahram à dire : “Vous les Algériens vous avez une démocratie Unique.”
S'inspirant du modèle français l'ORTF, qui, en 1974, et sur instruction du président Giscard d'Estaing et de son Premier ministre Jaques Chirac, a été démantelée en sept établissements publics autonomes : TF1, France2, France3, Radio France, TDF, la SFP et l'INA, la RTA algérienne sera ainsi divisée en plusieurs établissements audiovisuels publics, l'ENRS, TDA l'ENTV, qui à son tour créera Canal Algérie, une chaîne satellite qui se veut comme “un lien culturel” avec la communauté algérienne résidant à l'étranger et l'Algérie, puis 2001, l'A3C (Algerian Third Channel). Mais aux yeux des Occidentaux et surtout des Américains, qui conditionnent l'entrée de l'Algérie à l'OMC, cette restructuration de l'audiovisuel algérien est insuffisante voire insignifiante. Car l'Algérie est le seul pays hormis le Liban, qui possède une presse écrite indépendante et libre qui, souvent, est critique envers le pouvoir. Aux yeux des observateurs politiques étrangers c'est une contradiction.
Le ratage Knews
Mais le gouvernement voit d'un mauvais œil la création de chaînes de télévision privées aux mains de ses groupes de presse, tirant sur tout ce qui bouge dans le gouvernement. Une première tentative a failli aboutir en 1996, quand le groupe Mehri, l'une des plus grandes fortunes du pays, a tenté de créer une chaîne. C'est finalement un certain Moumen Khelifa, nouveau milliardaire, qui va créer la première télé algérienne privée en 2002, mais à partir de Paris : Khelifa TV. Le gouvernement espérait faire de cette télévision une expérience de plus pour préparer dans le futur l'ouverture au privé.
Khelifa a, au départ, adopté la stratégie de M6, une télévision musicale dans un premier temps, puis généraliste ensuite, allant même jusqu'à créer ses propres programmes et même son JT de 20h. Le gouvernement qui avait alors exprimé sa bonne volonté a même autorisé la création d'un bureau composé d'environ 40 éléments venus de la presse écrite et de la télévision algérienne. KTV avait même signé une convention avec l'ENTV pour les archives.
En l'espace de quatre mois, Khelifa TV faisait partie du décor quotidien algérien. Sur les conseils de ses amis footballeurs, il diffusera sur sa chaîne les grands derbies du foot algérien entre le MCA, la JSK et l'USMA.
Une stratégie qui a porté ses fruits puisque tous les quartiers étaient équipés du fameux démo pour capter KTV. Une stratégie a été calquée ensuite par le bouquet saoudien ART, qui avait acheté les droits de tout le championnat algérien pour gagner des abonnés en Algérie. KTV s'est même imposée devant les télévisions françaises lors de la visite de Chirac en mars 2003.
Mais finalement, c'était un leurre, les affaires et la justice vont rattraper Moumen Khelifa. Sa télévision sera fermée et l'homme s'enfuira comme un vulgaire voleur en Angleterre où il est recherché par Interpol pour escroquerie et détournement de fonds publics. Entre-temps Nacer Kettane, fort de l'audience de sa radio Beur FM, tente de récupérer les téléspectateurs de KTV encore en orbite et crée une filiale télé, avec l'appui de nombreux groupes économiques algériens et étrangers. Avril 2004, l'élection présidentielle arrive, Beur TV tente de s'installer (difficilement) dans le marché audiovisuel algérien dominé par les chaînes françaises et arabes, mais reste impuissant face aux moyens colossaux de l'ENTV, qui reste malgré plusieurs maladresses techniques, suivie par 10 millions de téléspectateurs.
De son exil londonien, Moumen Khelifa réactive alors, le temps d'une campagne électorale, sa télévision Knews de la capitale britannique, soutenant le rival du candidat Bouteflika, Ali Benflis. C'est un nouvel échec pour Knews et Beur TV qui seront obligés de fermer pour des raisons financières et surtout faute d'audience. Après la victoire de Bouteflika à l' élection présidentielle, le Chef du gouvernement Ahmed Ouyahia annonce, lors de sa première sortie médiatique, que le champ audiovisuel ne sera pas ouvert. Quelques jours ensuite, le gouvernement décide de fermer le bureau d'Al Jazeera à Alger, suite à la diffusion d'un débat donnant la parole à des militaires déserteurs de l'armée algérienne. Cela n'a pas empêché les responsables de la chaîne qatarie de proposer le nom Mohamed Daho, ex-chef du bureau d'El Jazeera à Alger comme premier responsable du bureau Al-Jazeera Maghreb à Rabat, mais c'était sans compter sur le refus des Marocains qui ont conditionné l'ouverture du bureau à Rabat par la nomination d'un journaliste marocain.
Une ouverture du champ en douceur
Après cet épisode, l'ouverture audiovisuelle en Algérie est de nouveau renvoyée aux calendes grecques. Même si dans son discours à l'ASBU, le président Bouteflika a exprimé le vœu d'avoir des télévisions modernes et numériques qui rivalisent avec les télés arabes et européennes. Hamraoui Habib-Chawki, le seul dirigeant à avoir passé plus de six ans à la tête de la direction de l'ENTV, est chargé alors de créer trois nouvelles chaînes de télévision, une télévision nationale amazigh, une chaîne éducative et une chaîne sportive.
Le débat sur l'ouverture de l'audiovisuel est une nouvelle fois relancé en 2007 quand le ministre de la Communication El-Hachemi Djiar suggère, le 3 février 2007 devant des parlementaires algériens, et en présence de parlementaires américains, de “réfléchir” à la création dans les “plus brefs délais” d'une chaîne de télévision institutionnelle. Cette déclaration intervient pourtant après une déclaration faite le 17 janvier, où il déclare que l'ouverture du champ audiovisuel en Algérie n'est pas à l'ordre du jour, en marge de la sortie d'une promotion d'ingénieurs de l'établissement public de télédiffusion d'Algérie (TDA). Et pourtant, El-Hachemi Djiar, qui fut directeur de communication à la Présidence entre 2000 et 2004, connaît très bien le pouvoir des médias et plus particulièrement des télévisions. Toujours affable et courtois avec la presse algérienne et occidentale, Djiar préconise avant tout une ouverture en douceur du secteur de la communication en commençant par la presse écrite publique. Préférant travailler sans faire de bruit, il fut l'initiateur du retour du magazine Jeune Afrique en Algérie (magazine qui était interdit durant plusieurs années). Il est derrière le retour en force de la presse étrangère dans les kiosques, notamment la presse française comme Le Monde, le Figaro ou Paris Match.
En parfaite connaissance du terrain de la communication, il sait qu'avant l'ouverture de la télé au privé, il faut au moins une année pour l'élaboration d'une loi, une autre pour la présenter et une troisième année pour l'adopter et accepter les projets. Le tout sera agrémenté par une offensive médiatique de grande envergure pour faire une ouverture télévisuelle propre et sans grabuge. Et grâce à ses compétences journalistiques cachées, ses politiques en veille, ses responsables en puissance et l'émergence de son économie, l'Algérie construira son avenir audiovisuel doucement, mais sûrement.

AMIN REDA A. R.

mardi 26 avril 2011

Mohamed Meguedem : le petit caïd du Val d'Hydra et de la république

  
S’étant approprié illégalement une maison et un terrain conséquent dans le Val d’Hydra, il défie lois et autorités. L’autoroute et un changeur qui devaient désengorger cet endroit stratégique de la capitale ont été bloqués depuis plus d’un quart de siècle. L’intrigant du sérail ayant établi un mur d’enceinte autour de sa propriété qui déborde sur la voie publique, aucun wali, aucun ministre n’a pu faire démarre

Les lecteurs algériens ont remarqué depuis des mois les dérives, provocations et autres vulgarités de 3 journaux : Echourouk, Ennahar et Djazair News. Ces titres sont pilotés par Said Bouteflika. Il a cependant un exécutant bien connu des milieux de la presse : Mohamed Meguedem.

Qui est, donc, ce personnage ?

Ancien receveur de la SNTV (ancienne compagnie de transport de voyageurs), issu d’une famille de la région de Bordj bou Arreridj longtemps impliquée avec la France coloniale, il connaitra une ascension fulgurante à l’époque de Chadli avec l’appui de la SM puis du DRS.

Personnage sulfureux, il relève à la fois de l’escroc, du maitre chanteur et du manipulateur. La puissance apparente de l’individu est, à première vue, sidérante. S’étant approprié illégalement une maison et un terrain conséquent dans le Val d’Hydra, il défie lois et autorités. L’autoroute et un changeur qui devaient désengorger cet endroit stratégique de la capitale ont été bloqués depuis plus d’un quart de siècle. L’intrigant du sérail ayant établi un mur d’enceinte autour de sa propriété qui déborde sur la voie publique, aucun wali, aucun ministre n’a pu faire démarrer le projet.

C’est lui qui protège le journal Echourouk, redevable de 500 Milliards de centimes devant le fisc ; c’est lui qui protège Anis Rahmani, un instant marginalisé par le DRS et qui l’a sous-traité à Said Bouteflika; c’est aussi lui qui soutient Hmida Layachi en lui assurant protection, drainage de publicité etc.

Détenteur de nombreux biens en France, Mohamed Mguedem y organise souvent des orgies avec le personnel féminin d’Air Algérie. Le PDG de cette compagnie, plombé par de nombreux dossiers, est otage de Mguedem qui décide quels sont les titres qui doivent être mis à la disposition des voyageurs d’Air Algérie. Ces derniers ont d’ailleurs noté et se sont souvent plaints de ce que seules les feuilles de chou du DRS sont disponibles dans les avions.

Sa femme et ses enfants de nationalité françaises mènent une vie de nababs à Paris. Deux de ses enfants travaillent au consulat algérien en France. L’un d’eux a étudié à Londres où il a été pris en charge par Moumen Khalifa. Toujours sur la brèche dans les affaires, il a hérité de toutes les voitures appartenant à la filiale « Khalifa location de voiture » avant de brader tout le parc à des prix dérisoires en profitant de l’absence de Moumen détenu à Londres. Il a cependant gardé des véhicules pour lui et ses enfants modèle Mercedes classe A.

Il a été impliqué avec Troudi, l’auteur de la fameuse affaire de détournement 90/2000, en se faisant passer pour un intermédiaire auprès des autorités judiciaires et sécuritaires françaises contre la somme de 2millions de francs encaissés à l’hôtel Plazza Athéna du 8eme arrondissement de Paris. Cet argent avait servi entre autre à l’achat d’une golf série 4 et au payement des ses soins médicaux auprès des grandes cliniques parisiennes.

Autre imposture, l’individu n’a pas hésité à se présenter également comme conseiller de la présidence pour faciliter le passage de cartes de payements frauduleuses chez les grands magasins de la rue Marbeuf tel que SMALTO et FRANCK NAMANI comme en témoigne l’enregistrement de ces deux magasins qui a longtemps circulé sur le Net.

Assez curieusement, les observateurs nationaux ou étrangers qui ont jeté leurs projecteurs sur les personnages plus ou moins douteux de l’Etat algérien ont jusqu’à présent, par peur, par complaisance ou par ignorance ignoré ou détourné le regard de ce personnage. Pourtant, connaitre les origines historiques et sociales, les avoirs, le parcours politique et les pratiques de Mguedem, contribuerait à éclairer le fonctionnement du système algérien.


En septembre 2009, El Mouhtarem  écrit : 
Nous apprenons d'une source sûre que le dossier réalisé un hebdomadaire algérien sur l'autoroute est-ouest et “l'implication” du ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, dans des affaires de corruption, a été écrit sous la dictée de Mohamed Meguedem, ancien responsable du service de l'information sous le président Chadli Bendjedid. Notre source ajoute que Meguedem voulait introduire une entreprise des travaux publics dans le projet de l'autoroute est-ouest, mais le ministre  Ghoul a refusé. Cela ne veut pas dire que le ministre est lavé de tout soupçon

En fevrier 2010, Kadour écrit :

Le Nouvel Hebdo, devenu ensuite l’Hebdo Libéré, avait trois actionnaires: feu Abderahmane Mahmoudi, Kamel Belkacem, et, Mohamed Meguedem (ex-chef département information à la présidence de la République sous le président Chadli). Ce canard avait pour mission de casser le travail du gouvernement de Mouloud Hamrouche, par tous les moyens, y compris bien sûr le mensonge et la manipulation. N’oublions pas aussi, que ce canard a fait la promotion de l’éradication de 3 millions d’Algériens, et à participé à jeter de l’huile sur le feu constamment. “Il ne reste dans l’oued, que ses pierres”.

lundi 25 avril 2011

استقالة فيصل القاسم وعباس ناصر من الجزيرة اجتجاجاً على سقوط القناة أخلاقياً ومهنياً


ذكرت عدداً من الصحف العربية والمواقع الالكترونية ان المذيع في محطة الجزيرة ( فيصل القاسم ) والمراسل عباس ناصر قدما استقالتهما ولحقا بغسان بن جدو مدير مكتب الجزيرة في بيروت الذي أعلن استقالته يوم أمس،واصفين الجزيرة بالتحريضية والمغرضة.

ونقل موقع (شام برس) عن مصادر مقربة من الإعلامي فيصل القاسم أنه تقدم باستقالته إلى قناة الجزيرة منذ مدة بسبب سياستها التي ابتعدت فيها عن المهنية والموضوعية.

وحسب معلومات متداولة فإن الاستقالة جاءت بعد الخطة الازدواجية التي اتبعتها الجزيرة في تغطية الثورات في العالم العربي، ونقلت المصادر أن الاستقالة جاءت بعد عرض قناة الجزيرة مشاهد لمواطنين عراقيين وهم مداسون بالاقدام زمن صدام على انهم مواطنون سوريون في بانياس ، وهو مشهد مشابه لمانقلته قبل اسابيع عن ضرب مساجين في العراق على انه في سجن في اليمن قبل ان تعتذر .

ويرى مراقبون في تسرب ذلك الشريط للدكتور عزمي بشارة وهو يتلقى تعليمات من المذيع السعودي في محطة الجزيرة بضرورة تجنب الاردن وتبييض صفحة المؤسسة لدى السعودية والبحرين ثم الاتفاق على تخصيص 45 دقيقة من مدة البرنامج للهجوم عل سوريا ،يرون في ذلك اقصى ضربة (مهنية) تلتقتها قناة الجزيرة من بين عدة ضربات ( مهنية ) تلقتها خلال الاسابيع الماضية وشككت بمصداقيتها وسحبت الكثير من رصيدها لدى المشاهد العربي

وفي وقت سابق أكد مدير مكتب الجزيرة فى بيروت الإعلامى غسان بن جدو، الأنباء التى وردت فى صحيفة (السفير) اللبنانية، عن تقديم استقالته من قناة الجزيرة القطرية.

وكانت صحيفة (السفير) أشارت فى عددها الصادر ليوم السبت، إلى أن أسباب تقديم الاستقالة لها علاقة بسياسة قناة الجزيرة، بعد أن خرجت "عن كونها وسيلة إعلام"، وتحولت إلى "غرفة عمليات للتحريض والتعبئة."
وأضافت السفير، نقلاً عن مصادر مقربة أيضا من جدو، "أنه لم يقبل أن يتم التعاطى بكثافة وتسليط الضوء على ليبيا واليمن وسوريا، ولا تتم الإشارة من قريب أو بعيد إلى ما يحدث فى البحرين، على الرغم من أن فى البحرين دماء تسيل".

ويذكر ان قناة الجزيرة قد شهدت مؤخرا العديد من الاستقالات من مذيعين ومراسلين ومدراء مكاتب، ما يضع الخطة التطويرية التي وضعتها شبكة الجزيرة التي يديرها وضاح خنفر امام تحديات تعصف بها.

samedi 23 avril 2011

Les Algériens vivent au-dessus de leurs moyens, selon un économiste allemand

La facilité d’achat sur le marché international a plombé toute démarche tendant à industrialiser le pays

Un dinar plus faible, des salaires plus bas. Ce serait la meilleure politique pour s’attaquer au chômage en Algérie affirme l’économiste et politologue allemand Harmut Elsenhans. Mais une telle démarche suppose une production locale suffisante pour que l’avantage comparatif puisse fonctionner. Manifestement, ce n’est pas encore le cas.

L’économiste et politologue allemand Harmut Elsenhans
En l’absence d’un feuille de route claire de réformes économiques et sociales, l’Algérie ne pourra pas éviter une grave crise sociale comme ce qui se passe dans plusieurs pays arabes » a déclaré l’économiste et politologue allemand, Hartmut Elsenhans au cours d’une conférence donnée aujourd’hui au club de la presse de la Chambre Algéro-Allemande de Commerce et d’Industrie. Dans un exposé intitulé « l’Algérie entre réformes économiques et Mondialisation », l’économiste estime que l’Algérie doit impérativement accroitre ses exportations hors hydrocarbures vers l’Europe pour régler le problème du chômage élevé chez les jeunes. Le moyen d’y parvenir serait une politique économique et sociale basée fondée sur un dinar encore plus faible  qu’il ne l’est actuellement et des salaires plus bas. L’économiste considère les algériens vivent au-dessus de leur moyens et consomment plus qu’ils ne produisent.

Un dinar trop cher !

«Le problème du non-emploi en Algérie vient du fait que le dinar et la force de travail algérienne sont encore trop chers ». Tout en admettant que cela peut être difficile à accepter par la population, l’économiste affirme  qu’un  « taux de change suffisamment bas est le vrai avantage comparatif qui a fait ses preuves notamment en Asie ». L’expert allemand redécouvre cependant l’objection fondamentale, le préalable pour cette politique ait un sens : que l’Algérie soit capable de fournir des produits agricoles et manufacturiers à des prix accessibles par rapport aux salaires. « Pour que l’avantage comparatif du salaire bas fonctionne, il faut que les produits agricoles, certains articles électroménagers ou textiles soient accessibles et fabriqués localement». L’expert inclut également la disponibilité et l’accessibilité au logement également comme condition préalable à la dévaluation du dinar. Selon lui, l’Algérie pourrait demander aux européens de céder leur surplus de production agricole à des prix abordables dans le cadre d’un commun accord de développement et de partenariat. Il estime que l’idée n’a rien de saugrenue et qu’il est de l’intérêt de l’Europe favoriser l’émergence d’une zone développée et stable au sud de la Méditerranée pour éviter des problèmes de sécurité et d’immigration. Elsenhans n’exclut pas un refus de coopération de la part de l’Europe. « Les pays européens estiment que le Maghreb est source de danger car il y a de graves problèmes de convergence et d’entente entre les divers groupes sociaux ».

Les "cartels de l’offre" et le changement de système

Abordant la question de la politique de subvention des couches moyennes de la société, l’économiste estime qu’elle ne peut fonctionner «dans un climat d’indiscipline et de manque de confiance ». Selon lui, les disfonctionnements de l’administration et les résultats économiques décevants des politiques menées jusqu’à maintenant ont fait perdre au pouvoir la légitimité pour faire fonctionner sa politique sociale. Une situation qui trouve son origine dans une ouverture économique qui s’est faite sur fond de rente pétrolière. « La facilité d’achat sur le marché international a plombé toute démarche tendant à industrialiser le pays » a-t-il expliqué. L’ouverture dans ces conditions a permis la création de réseaux d’affaire puissants qui font tout pour garder les choses dans leur état actuel, argue-t-il. Pour Hartmut Elsenhans, « les cartels de l’offre » doivent escompter des gains supérieurs à ceux qu’ils amassent grâce à leurs réseaux du marché informel pour qu’ils acceptent de participer au changement du système actuel.



Bio Express

Hartmut Elsenhans, est professeur de sciences politiques à l’université de Leipzig en Allemagne et membre de l’association allemande des économistes. Il a enseigné aux universités de Constance, Francfort, Berlin, Dakar, New Delhi et Montréal. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et contributions sur les conflits de décolonisation, les rapports Nord-Sud et les stratégies de développement dont beaucoup ont été publiés notamment en Algérie. Très bon observateur et connaisseur de l’Algérie, il a rédigé une thèse sur la guerre d’Algérie. Il a été associé au développement de l’Algérie en réalisant une étude sur la petite industrie avec le ministère de la planification dans les années 1980.

Écrit par Salim Hairouz    Samedi, 23 Avril 2011 www.maghrebemergent.info

غسان بن جدو يستقيل من الجزيرة بسبب سقوطها المهني و الإعلامي


غسان بن جدو يستقيل من الجزيرة بسبب سقوطها المهني و الإعلامي

اكد الإعلامي غسان بن
جدو مدير مكتب قناة الجزيرة في بيروت نبأ تقديم استقالته من القناة وقال انه لم يتسلم بعد ردا على الاستقالة من ادارة المحطة، ولدى سؤاله عن اسباب الاستقالة قال بن جدو ان هناك سقوطا مهنيا مريعا في تغطية القناة واسلوب تعاملها مع الاحداث اضافة الى قضايا داخلية اخرى لا يستطيع الحديث عنها الان لأنه يحترم قناة الجزيرة وعمل فيها لسنوات طويلة لا تسمح له التشهير بها.
بن جدو اكد ان هناك نمطا اداريا سيئا يجب ان يتوقف وقال ان هناك دماءا تسيل ( في اشارة الى الثورات العربية واسلوب تغطيتها) كما ان هناك زملاء قتلوا وتم توظيف دماؤهم في امور لا علاقة لها بالمهنة.

وأرجعت المصادر قرار بن جدو إلى جملة أسباب، أهمها «أن قناة الجزيرة أنهت حلماً كاملاً من المهنية والموضوعية، وباتت تلك المهنية في الحضيض، بعدما خرجت «الجزيرة» عن كونها وسيلة إعلام، وتحولت إلى غرفة عمليات للتحريض والتعبئة» ومن الأسباب أيضا، بحسب المصادر، هو «أن ما يجري في قناة الجزيرة من سياسات تحريضية لا مهنية أمر غير مقبول على الإطلاق، خاصة في ظل المفصل التاريخي الذي تمر فيه المنطقة، كما أن تعاطيها مع الملفات المتراكمة في المنطقة يضع كل ما نسجته «الجزيرة» بعرق أبنائها في الساحات والميادين، محل شك واستفهام كبيرين» وأشارت المصادر إلى منطلق أخلاقي لاستقالة بن جدو، إذ كيف يمكن أن يقبل أن يتم التعاطي بكثافة وتسليط الضوء على ليبيا واليمن وسوريا، ولا تتم الإشارة من قريب أو بعيد إلى ما يحصل في البحرين، على الرغم من أن في البحرين دماء تسيل

كرهت كل شيء..أريد الانتحار واسمحوا لي إن أزعجتكم

يترك آخر كلمة له على الفيسبوك
:كرهت كل شيء..أريد الانتحار واسمحوا لي إن أزعجتكم

".. أصدقائي الذين عرفتكم كلكم.. كنت سعيدا جدا في الحديث إليكم لكن اليوم الذي احتجت فيه إليكم لم أجد ولا أحد بقربي. اليوم هو الأخير في حياتي.. كرهت كل شيء.. أود الانتحار.. سمحولي بزاف ديرونجيتكم في هذي الدنيا.. صاحبكم سمير هونت من الجزائر".
في الاول اقول لكم  الانتحار ليس هو الحل انا لا استهين بما فعله هذا للانني حاسس بيه جداااا و اعرف الظروف كل الظروف لكن للاسف ليس هذا هو الحل يعني لا في الدنيا و لا في الاخرة نجح للاسف نهاية لا ترضي الله و لا العبدولا تقنطوا من رحمة الله و طالما هناك حياة هناك أمل

...هذه هي آخر رسالة تركها شاب من بلدية عين الطلبة في ولاية عين تموشنت على حسابه الخاص بموقع التواصل الاجتماعي الفايس بوك، ليقول، للجميع، إنه قرر الانتحار، وقد اختار موعد زيارة والي عين تموشنت، السيدة زرهوني ليقوم بفعلته
الشاب هونت سمير البالغ من العمر 26 سنة بحروق من الدرجة الثالثة بعدما أضرم النار في كامل جسده، لفظ أنفاسه الأخيرة، أول أمس، الثلاثاء في حدود الساعة منتصف النهار بالمستشفى الجامعي بوهران بعد أن أقدم صباح يوم الأربعاء الفارط على حرق نفسه بالبنزين جراء البطالة.
بلدية عين الطلبة في حداد
اسمه سمير لم يتجاوز سنه منتصف العقد الثاني. لكنه كان يستشعر الأعباء التي تراكمت عليه دفعة واحدة. كانت سيرته طيبة وسط أهله وأقرانه لكنه كلما تأمل وضعه انتابته موجة الكآبة، لأنه يعرف أنه واحد من أولئك الشباب الجزائريين الذين وجدوا أنفسهم في غفلة من الزمن في وضعية استثنائية.
مساء يوم الخميس، يومين بعد الحادثة، انتقلنا إلى بلدية عين الطلبة، كانت وجهتنا منزل عائلة الضحية هونت سمير الذي كان وقتها، لا يزال يصارع الموت وسط نقاش إعلامي وجدل محلي لكن منزله بعين الطلبة لم يعرف زيارة ولا شخص خارج المحيط العائلي، بما في ذلك السلطات المحلية والولائية التي لم تكلف نفسها عناء المواساة وهو ما يطرح الكثير من الأسئلة لدى عائلة الضحية حول مصير حادث ابنهم.
لم يمض الكثير من الوقت حتى وصلنا إلى بلدية عين الطلبة، بلدية فلاحية بسيطة بساطة الريف الجزائري. عند مدخل القرية الهادئة اقتربنا من شابين، أحدهما ملتح، سألناه عن منزل عائلة هونت قال إنه بحي 18 فيفري بالقرب من مقر البلدية.. اقتربنا من الحي، طرقنا الباب، كان الهدوء التام يخيم على العمارة، أجابتنا إحدى النسوة بأن لا أحد بالمنزل. استرسلنا معها في الحديث، فأخذت تصف لنا الأوضاع المزرية للعائلة فتقول "هذه العائلة، فقيرة جدا، مساكين.. 5 أفراد يعيشون تحت الخط الأحمر من العوز كون الأب بطال".. وعن سمير قالت محدثتنا أنه "شاب طيب، خلوق، محبوب من كل أفراد عائلته وجيرانه، قضى معظم حياته في طلب العلم أملا أن يجد عملا في تخرجه، لكنه وقع ما وقع والنهاية كانت مأساوية، ذنبه الوحيد هو انه أراد عملا شريف يقيه وعائلته شر البلية".
في البداية، سألنا أحد شهود العيان وصديق سمير، عن صبيحة يوم الحادث أمام مدرسة الشهيد عكاشة بكوش، أي يوم الخميس 14 أفريل 2011 .. وصف محدثنا صباح ذلك اليوم، والدموع تغالب عينيه من حين لآخر قال إن سمير أخبره في تلك الصبيحة أن والي الولاية ستقوم بزيارة إلى بلدية عين الطلبة قال لي "الوالية راهي جاية.. لازم نفري مشكيلتي معاها ونكتبلها بريّا، هذا حقي وما لازمش يضيع" كان الاستغراب وعدم التصديق والتعجب هو الغالب على الضحية، سألنا محدثنا عما إذا كان على علم بما سيقوم به وهل أخبره إن كان يريد أن ينتحر أو يهدد بذلك أكد لنا أنه لم يكن على علم بأي شيء من هذا القبيل.
في صباح يوم الخميس، عندما سمع الضحية بقدوم والي الولاية لمعاينة المدرسة الابتدائية بكوش عكاشة، توجه إليها وهو يحمل رسالتين، غير أن أحد أعوان الدرك الوطني المكلفين بالحراسة، منعه من الدخول، ودون سابق إنذار قام بإخراج قارورة ذات سعة واحد لتر مملوءة بالبنزين وقام برش جميع جسده وإضرام النار فيه أمام مرأى والي الولاية والوفد المرافق لها.. يقول محدثنا "رأينا شخصا وألسنة النيران تلتهم جسده من الرأس إلى أخمص القدمين رافعا يده إلى السماء وهو يقول: يارب اشهد أنني أفعل هذا من أجل حقي .. يارب أشهد أنني افعل هذا من أجل حقي".. ثم جلس عندما انتشرت النيران في كامل جسده.
الضحية سبق له، ومثلما علمت الشروق، أن تقدم للسلطات الولائية، قصد تسوية وضعيته الاجتماعية الصعبة كونه كان يزاول الدراسة في السنة الثالثة هندسة معمارية بكلية الهندسة بجامعة أبو بكر بلقايد، غير أن ظروفه العائلية الصعبة حالت دون مواصلته للدراسة، الأمر الذي دفع به إلى المطالبة بمنصب عمل في إطار الإدماج المهني، غير أن الإدارة المعنية اشترطت عليه إحضار شهادة تثبت توقفه عن الدراسة، حتى يتم قبول ملفه من طرف السلطات البلدية، وهو الأمر الذي أدى إلى ثورة غضب سمير وإقدامه على إنهاء حياته بهذا الشكل المريع والمفجع.
 

vendredi 22 avril 2011

السلطات القطرية تهين 12 مسافرا جزائريا بمطار الدوحة

منعوا من دخول أراضيها بعد عطب في الطائرة
السلطات القطرية تهين 12 مسافرا جزائريا بمطار الدوحة

عاش 12 جزائريا كانوا عائدين من هونغ كونغ، عبر خطوط شركة القطرية للطيران، الجحيم بمطار الدوحة، بعد أن رفضت مصالح الهجرة السماح لهم بالدخول إلى قطر للمبيت ليلة، في انتظار إصلاح عطب في الطائرة التي كانت تقلّهم إلى العاصمة الجزائر.
الرحلة رقم 813 للقطرية الرابطة بين هونغ كونغ والجزائر مرورا بالدوحة، لم تمر بردا وسلاما على 12 جزائريا كانوا على متنها، فبعد محاولة إقلاع فاشلة، اضطر الركاب للانتظار ساعات لإعادة ركوب الطائرة للالتحاق بالعاصمة القطرية الدوحة، نقطة توقف الرحلة، قبل الالتحاق بالعاصمة الجزائر. فبعد رحلة دامت سبع ساعات، تم إعلام الركاب بأنه يتوجب عليهم انتظار 24 ساعة لإصلاح العطب، ما يعني المبيت في الدوحة، فقامت مصالح القطرية للطيران بأخذ جوازات سفر جميع الركاب لحجز غرف الفنادق، حسب ما تفرضه لوائح الجمعية الدولية للنقل الجوي ''اياتا'' وتذكرة السفر التي تعد عقدا بين المسافر وشركة النقل. غير أن مفاجأة الـ12 جزائريا كانت كبيرة، عندما تم منعهم من الدخول إلى الأراضي القطرية مثل بقية المسافرين الحاملين لمختلف الجنسيات، حيث قام ممثل الشركة القطرية بإعادة جوازات السفر لهم، مؤكدا أن مصالح الهجرة في قطر رفضت منحهم إذن الدخول لأراضيها للمبيت ليلة قبل السفر في اليوم الموالي، وهو ما أثار غضب الجزائريين من هذا التمييز، فقاموا بإبلاغ مصالح السفارة الجزائرية، التي أشار متحدث عنها إلى أنه تم الاتصال بمسؤولين قطريين لحل المشكل. غير أن الساعات توالت وظل الجزائريون ومن بينهم امرأة، جالسين على كراسٍ غير مريحة ينتظرون الفرج. وأمام تعدد شكاويهم لم يجدوا أمامهم سوى عامل هندي زاد كيلا آخر على إهانة القطريين بقوله ''اذهبوا للإبحار على الفايسبوك لقتل الوقت''.
بعد ذلك، جاء مسؤول في الشركة العربية، ليطلب منهم الانتظار حين يتم استبدال المسؤولين عن مصلحة الهجرة، فقد يقبل من يستخلفونهم منحهم التأشيرات، غير أن شيئا من هذا لم يحدث. وقبع الاثنا عشر مسافرا في مطار الدوحة 24 ساعة كاملة، استفادوا فيها من وجبة غذاء ووعدوا بالالتحاق بالعاصمة الجزائر عبر الدرجة الأولى، وهو ما اعتبره هؤلاء تعويضا ''رخيص الثمن'' مقابل الإهانة التي واجهوها. وطالب بعض الضحايا الذين تحدثنا إليهم، بإعادة الاعتبار لجواز السفر الجزائري، الذي ''أهين من قبل دولة شقيقة''، تستفيد شركاتها من تسهيلات الاستثمار في بلدنا، وبالمقابل لا تتردد في إهانة أبنائه على أراضيها.

ALGERIE - Ya Rais Lebled..!!!..يا رئيس البلاد

La mafia politico-financière vides ses comptes

Le manque de vision économique doublé d’une instabilité politique sème la panique chez les  barons de l’informel, les capitaines d’industrie et les hauts responsables. Conséquence :  flambée de l’immobilier et du taux de change des devises sur le marché informel. Le transfert illicite d’argent reprend aussi du service.  Enquête dans les milieux d’affaires oranais.
«Tout le monde veut récupérer son argent, si cela continue, les banques n’auront plus de liquidités…» A en croire ce banquier oranais, dans la deuxième ville du pays comme partout en Algérie, la crise des liquidités et la prolifération des faux billets de banque persistent en dépit des assurances des autorités quant à une solution imminente. Dernière trouvaille : après les accrochages et les échanges d’accusations entre les différents responsables de la Banque d’Algérie et Algérie Poste, les autorités monétaires ont décidé d’émettre un nouveau billet de 2000 DA, annoncé pour le 28 avril. Objectif affiché : pallier le manque de liquidités. Devant cette situation, désarçonnés, des commerçants et des industriels préfèrent simplement retirer leur argent.
Kadour, 40 ans, commerçant à  Sidi Bel Abbès, confie avoir récupéré son argent «juste après les émeutes». «Je ne voyais pas d’autre choix, car j’avais peur d’une reprise des émeutes et de me retrouver otage de l’ouverture des banques et du jour au lendemain, sans ressource. J’ai donc préféré mettre mon argent à l’abri.» Mais comment ? La réponse se trouve chez cet autre commerçant d’Oran. «Soit vous achetez des biens immobiliers, soit vous échangez votre argent en euros.» En économie cela s’appelle des «valeurs refuges». Une manière de blanchir ou de transformer l’espèce en une valeur matérielle. D’après nos sources, des dizaines de magnats du business de l’Ouest auraient ainsi procédé au retrait des liquidités des banques.

Informés en catimini
Et même si les raisons ne sont pas les mêmes, tous mènent une course contre la montre. Les entrepreneurs à la fortune douteuse, eux, sont mis en alerte par la dernière mesure prise par la Banque d’Algérie le 1er janvier dernier, notifiant aux banques de procéder, d’ici le 31 juin, à la conversion des bons de caisse anonymes en bons de caisse nominatifs (personnalisés). Un entrepreneur engagé dans des chantiers du gouvernement aurait, par exemple, selon des sources bancaires, retiré plus de 300 milliards de centimes en l’espace d’une semaine, déposés sous forme de bons de caisse. «Il n’est pas le seul à l’avoir fait, confirme une source sécuritaire. Ils sont nombreux ! Alors bien sûr, les banques sont tenues d’informer les autorités lorsque des sommes importantes sont retirées, mais ils ont eu toutes les facilités pour le faire.» Un autre entrepreneur, qui refuse de divulguer son identité, a récupéré en liquide plus de 80 milliards de dinars en bons de caisse. «Je ne veux pas compromettre l’avancée de mes chantiers en cours, argumente-t-il. Vous savez, je paie tout en espèces, donc face à cette crise de liquidités, je ne pouvais pas faire autrement. J’ai besoin de fonds de roulement.» Des personnalités influentes ainsi que des entrepreneurs proches du sérail auraient été informés en catimini avant même la notification aux banques. «Nous avons enregistré un flux anormal en début d’année, nous révèle-t-on à la brigade du renseignement économique de la gendarmerie. Nous avons mené des investigations qui ont abouti à un résultat étonnant.

La Mecque des affairistes
De hautes personnalités, des hommes d’affaires ainsi que leurs proches seraient derrière ce retrait bancaire inhabituel.»  Que craignent-ils ? D’abord, pour les hommes d’affaires douteux. «C’est la fraude fiscale (ces dépôts bancaires ne sont généralement pas déclarés aux impôts) qui motive leur empressement à retirer leur argent, et la campagne menée actuellement par l’Etat contre l’argent sale. Vous savez, Oran est en quelque sorte la capitale financière de l’Algérie de surcroît, La Mecque des affairistes et des barons de l’informel, en plus bien évidemment, de ceux de la drogue. Il y a trop d’argent à Oran !» tente d’expliquer un conseiller financier proche des milieux d’affaires oranais. Et d’interroger : «Avez-vous fait le lien entre le scandale Sonatrach, l’affaire du Centre des conventions d’Oran et celle des 900 millions d’euros transférés en Espagne ?» A l’évidence aucun. Mais d’après les confidences et les aveux de plusieurs hauts responsables locaux, «une poignée d’hommes d’affaires en liaison avec des hauts responsables tiennent d’une main de fer tout le business dans l’ouest de l’Algérie et des têtes risquent de tomber prochainement», avisent-ils. En d’autres termes, les derniers scandales ont tous un point commun : Oran comme lieu de transaction. Un ministre de l’actuel gouvernement aurait retiré ses dépôts bancaires et vendu ses biens immobiliers à Oran pour les échanger en euros sur le marché parallèle et dans les milieux initiés. Il ne serait pas le seul. Sur ses traces, des politiques, des militaires ainsi que de hauts responsables de l’Etat ont fait de même.

Pas de risque
Selon le quotidien El Khabar du 4 mars dernier, deux ministres du gouvernement Ouyahia auraient vendu leurs biens immobiliers en devises, alors qu’un troisième ministre aurait échangé sa «fortune» en dinars contre des euros. Tous s’y emploient, que ce soit les businessmen, les hauts responsables ou de simples commerçants. Selon un membre de la section oranaise de l’Association générale des entrepreneurs algériens, «Ce vent de révolte, qui peut contaminer l’Algérie à tout moment, les hante. Donc, ils préfèrent ne pas prendre le risque de laisser leur dépôt dans les banques. Même si on tente de rassurer l’opinion publique en disant que l’Algérie n’est ni l’Egypte ni la Tunisie, je vous assure que la peur s’est emparée de tout le monde. Même les entrepreneurs et les industriels les plus intègres se sentent menacés, car les Algériens doutent depuis toujours des nouvelles fortunes. Et nous sommes tous mis dans le même panier. Je ne vous cache pas que je suis aussi tenté de faire comme eux», avoue-t-il. Les plus malins ? Ils attendent le 28 avril. «Les billets de 2000 DA seront plus faciles à transporter et à cacher chez soi», ironise un grand commerçant oranais. Avis de bousculades devant les guichets bancaires à partir de la semaine prochaine…

Par : Zoheir Ait Mouhoub | El Watan

jeudi 21 avril 2011

سيد احمد غزالي: أطراف في السلطة لم تكن مقتنعة ببوضياف وراء مقتل

سيد احمد غزالي: أطراف في السلطة لم تكن مقتنعة ببوضياف وراء مقتله


سيد احمد غزالي في مقابلة مع وقت الجزائر
لو علمت أننا سنصل إلى ما نحن عليه لما أوقفت المسار الانتخابي
...
سعيدة بعيط
قال سيد إحمد غزالي لم أكن انتظر شيئا جديدا من خطاب رئيس الجمهورية، فالتغيير لا يأتي من رئيس الجمهورية وإنما من النظام .
وتساءل في سياق حديثه معنا بإقامته ما الذي دفع الرئيس الى الكلام، إن الرئيس لم يتكلم الى الشعب بناء على تحليل أو تشخيص موضوعي للوضعية الحالية، انما انطلاقا من تشخيص به خلل، إذا كان كل شيء على ما يرام كما عبر عنه الرئيس، فما الذي يدفعه الى الإعلان عن ما أسماه إصلاحات؟ .

بوتفليقة قدم خطابا خاطئا بناء على تشريح خاطئ
وأضاف لقد كان خطاب الرئيس متناقضا، فمن جهة يتكلم على مشاكل في البلد، ومن جهة أخرى يقول انه حقق انجازات عظيمة ، مرجعا سبب مخاطبته الشعب إلى تخوفه من تكرار ما حدث في بعض البلدان العربية، على غرار تونس ومصر وليبيا في الجزائر. هذا فيما يخص الشق الأول من الخطاب.
أما عن الخطاب في شقه الثاني، فقال غزالي إن الرئيس تكلم فيه عن تعديل الدستور، وأردف نحن لسنا بحاجة إلى تعديل الدستور، بل الى تطبيق ما جاء في الدستور الذي تم اختراقه ، فكل القوانين في الجزائر خرقت، والحلول التي تقدم بها بوتفليقة في خطابه خاطئة بناء على تشريح خاطئ .
وعن اعتماد الأحزاب، حلل غزالي خطاب الرئيس بقوله قال الرئيس إنه سيتخذ إجراءات ستسمح بنوع من الانفتاح السياسي، ففي هذا الحالة أراد أن يقول شيئين، إما أنه اخترق القانون وانحرف عن مبادىء الدستور، التي تكرس إنشاء الأحزاب والجمعيات السياسية وسيتراجع عن هذا الخرق، ليسمح بتطبيق مبادئ الدستور، أو أنه يفكر في قانون آخر يكون أكثر انغلاقا.
ويرى رئيس الحكومة الأسبق، أن الرئيس ليس السلطة المطلقة، التي تتخذ القرارات، وإنما هناك نظاما هو المسؤول عن القرارات وعن الوضعية، التي آلت إليها البلاد، وستؤدى في الأخير إلى صدام بين السلطة والشعب، فالنظام عمد الى كبت الوسيط بين السلطة والمجتمع المدني، وذلك من خلال عدم اعتماده الأحزاب والجمعيات السياسية، والتضييق على وسائل الإعلام، وخاصة الثقيلة منها، فالإصلاح هو احترام القوانين والدستور، وما يجري في الوقت الراهن هو التناقض بين مضمون الخطاب السياسي، وما يجرى في الميدان، فالخطاب مبنى على اللامسؤولية، لان صاحبه يعرف انه لن يخضع للمساءلة، فالنظام حسب غزالي يتميز بخاصيتين، هي عدم احترام القوانين واللامسؤولية. فالمسؤول يعلم جيدا انه لن تكون هناك آليات لمحاسبته، وبهذه القناعة يتخذ القرارات، لان الذي ينطلق من فكرة أن كل كلمة ينطق بها سيحاسب عليها سيتحلى بالمسؤولية، ويحسب لكل قرار يتخذه.
سألت وقت الجزائر غزالي، الذي كان من بين الذين شاركوا في قرار وقف المسار الانتخابي سنوات التسعينات، غداة فوز جبهة الإنقاذ، عن رأيه في القرار بعد مرور 20 سنة، فأجاب بدون تفكير: لو علمت أن الجزائر ستصل الى ما وصلت إليه في الوقت الراهن، لما أوقفت المسار الانتخابي في التسعينات لما فازت الجبهة الإسلامية للإنقاذ بالأغلبية . وأضاف أنا كنت أظن أن توقيف المسار الانتخابي سيجنب الجزائر الوقوع تحت وطأة نظام جائر، وان نتائجه ستنعكس بالسلب على مصالح الجزائر، ففي تلك الفترة كان همي مصلحة الجزائر، إلا انه بعد قرابة عشرين سنة، اكتشفت أن النظام الراهن أسوأ بكثير من الإسلاميين، فأنا لست نادما لأنني كنت أظن أن النظام سيأخذ العبرة، ومنه الصيرورة بالجزائر نحو الأحسن، لكن تفاجأت بمرور السنوات أن الجزائر سائرة نحو الأسوإ .

أطراف لم تكن مقتنعة ببوضياف وراء مقتله
اعتبر سيد أحمد غزالي أن النظام، الذي كرسه بومدين، هو الذي أوصل الجزائر إلى العشرية السوداء، وليس توقيف المسار الانتخابي، متهما ما اسماه النظام بزرع فكرة في ذهن المواطن مفادها أن توقيف المسار الانتخابي ومنع الإسلاميين من اعتلاء السلطة، كان وراء دخول الجزائر في دوامة الدم .
ويري محدثنا أن النظام فعل ذلك لتبرئة نفسه، لأنه يتحمل جزءا من المسؤولية، فالفيس، كما أضاف، غزالي لم يكن المسؤول الوحيد عن العنف .
وتكلم غزالي عن أحداث أكتوبر، وقال إن النظام خلقها لغاية في نفسه، ليتفاجأ بظهور قوى أخرى اغتنمت فرصة أحداث أكتوبر واستثمرتها لصالحها، فأحداث أكتوبر في الحقيقة هي امتداد للنظام تحت غطاء الانفتاح، وهذا ما سيحدث مستقبلا أيضا .
قال غزالي إنه ترأس الحكومة في فترة كانت الأكثر دموية وصعوبة، وإنه تحلى، خلالها، بروح المسؤولية، وكان يعمل لصالح البلد والشعب، ولكن مقتل الرئيس بوضياف دفع به إلى الاستقالة، حيث كشف لـ وقت الجزائر انه كتب رسالة من أربع صفحات آنذاك شرح فيها الكثير من الأمور والمعطيات وظروف الاستقالة ومقتل الرئيس، إلا انها لم تر يوما النور في وسائل الإعلام، وعبر بقوله المعروف أنني استقلت بسبب مقتل بوضياف ومقتل هذا الأخير تقف وراءه أطراف لم تكن مقتنعة بمجيئه على هرم السلطة .

ثورات العالم العربي تحركها أياد خفية والتحالف الغربي وراء المعارضة الليبية
اعتبر سيد احمد غزالي أن الثورات، التي حدثت في العالم العربي، على غرار مصر وتونس، ليست ثورات شعبية محضة، وقال ربما كانت انطلاقتها شعبية، ولكن أكيد أن هناك أياد خفية تحركها، فلحد الساعة ليست لنا معطيات تسمح لنا بالحكم عليها بأنها ثورات شعبية، فهي تحركها أطراف من داخل المجتمع أو من دول أجنبية.
مضيفا أن المعارضة الليبية، التي تتهم الجزائر بدعم القذافي بالسلاح والمرتزقة، تحركها أياد أجنبية، خاصة أمريكا لتحقيق بعض المطامع
 مصدر RT

mercredi 20 avril 2011

Pratiques honteuses au consulat d’Algérie à Londres

Par : Widad Belhadi Étudiante University of Oxford Angleterre
Consulate of Algeria in London-bc
Un cauchemar vécu ce matin a Londres !!!
Ce matin au consulat Algérien a Londres ne doit pas passer inaperçu et doit être pris en considération par les algériens et algériennes eux même et non pas l’état !
Je me suis rendu vers 10 :30 pour renouveler ma carte consulaire comme touts les étudiants et étudiantes, le Fonctionnaire qui n’a pas de nom car **ils ne portent jamais de badges** m’avait invité à rester a Londres pour passer la nuit chez lui ** vu que je réside a Oxford** et demain Samedi j’aurais la carte consulaire.
Devant cette invitation lamentable et non honorable d’un fonctionnaire minable et je crois militaire !! J’ai demandée à être reçue par la nouvelle consulte Dalila Samah elle a refusée de me recevoir, je me suis donc diriger vers l’ambassade au Hollande Park 54 pour porter plainte a L’ambassadeur de cet harassement du fonctionnaire du consulat. . Son excellence était dans son bureau le gardien me l’avait confirme et m’avait  reçu de façon respectable en m’invitant à attendre juste pour informer sa  secrétaire sur ma présence ! Dix minutes plus tard un autre fonctionnaire de l’ambassade m’informe que l’ambassadeur serait en Algérie. Alors j’ai demandé a mon père a Constantine de porter plainte au niveau du ministère des affaires étrangères car ayant des témoins ** plus de 25 hommes et femmes avaient entendu l’invitation de ce minable et hakkir * contre ce fonctionnaire que j’avais photographié avec mon Portable sans qu’il le sache.
 
Ce que je souhaiterais maintenant a toutes mes sœurs étudiantes est une pétition contre la consul qui ne contrôle pas son consulat ni ces fonctionnaires!!!. Un large soutient m’a était réservé des que j’ai informé deux associations algériennes a Londres à savoir le Taraki Club et Association des académiciens Algériens
Je vous informerais de l’évolution de cette affaire…
source

Nigeria

Au moins 17 personnes ont été tuées dans différentes régions de l'Etat de Gombe, au nord- ouest du Nigeria, après l'élection présidentielle, ont rapporté mardi des médecins.
أفاد الأطباء قتل 17 شخصا على الاقل في مناطق مختلفة من الدولة غومبي، شمال غرب نيجيريا، بعد الانتخابات الرئاسية، الثلاثاء